- Echo Sierra Papa, 2005, Technique mixte, 29.5×27 cm
- VENDU
- Trop seuls – Technique mixte sur carton de 2024, 28,5×28,5cm
- Trop de persevération – Technique mixte sur médim de 2024, 24x30cm
- VENDU
- VENDU
- Trop de racines – Technique mixte sur papier marouflé sur toile de 2024, 30x30cm
- VENDU
- Hôtel Tango – Technique mixte de 2004, 38x21cm
- Diptyque aquatique – Acrylique sur bois marouflé de 1999, 51.5x235cm
- VENDU
- Récite moi un théorème de Michel Audiard!, 2009, technique mixte sur papier, 31×39 cm
- Le paratonnerre, 1996, Pastel gras, 32×33 cm
- Jésus Christos – Technique mixte de 1998 de 35x35cm
- November Charlie, 2005, Technique mixte, 21×30.5 cm
- Qui n’entend qu’une cloche…. – Technique mixte sur bois de 197x68cm
Luc Thorens est diplômé de l’école des Arts décoratifs de Genève. En artiste complet et en passionné de jazz, il peint, sculpte, dessine et compose avec la même virtuosité, la même énergie. Nous défendons son travail depuis 1996. C’est sa 8ème exposition à la Galerie Fert.
Son univers
Pour Luc Thorens, l’incommunicabilité entre les êtres, la fuite, la solitude, tous ces thèmes chers au film noir, sont une source d’inspiration évidente. Ainsi se bousculent les références cinéphiliques, avec mélancolie, virtuosité et humour : Le Samouraï de Jean-Pierre Melville, Jour de fête de Tati, Huit et demi de Federico Fellini… Sous la pluie, de nuit, des grosses berlines traversent les villes, des marins font leurs valises et prennent la poudre d’escampette, des femmes fatales à la chevelure indomptable jouent du violoncelle, le regard fixé sur l’horizon…
Sa peinture est magnifiquement narrative. Certaines oeuvres sont composées à la façon des story-boards, truffées de symboles, de mots, d’indices et de codes à décrypter. Pour reprendre les mots de l’artiste : « Le marin, c’est celui qui a le courage d’être libre, qui décide de se lancer sur la mer sans forcément savoir ce qu’il trouvera à l’autre bout ».
L’importance du support, ou la part d’inconnu
« J’attends toute la part d’inconnu, de mise en difficulté et donc de découverte liée au support ». Pour Luc Thorens, le support est fondamental. Il travaille souvent avec des matériaux de récupération : carton, papier de sac de ciment, médium, papier marouflé sur toile…et traque l’absence de noblesse apparente. « Lorsque je pense avoir trouvé un support suffisamment dépourvu de noblesse, alors le jeu consiste à lui découvrir cette noblesse cachée que je soupçonne. J’enquête, je formule des hypothèses, je confronte et je conclus même si le chemin parcouru est aussi important que la destination ; raison pour laquelle je ne laisse jamais complètement disparaitre ce support, comme il est plutôt coutume de faire, car il est témoin de toutes les étapes. »
Vous pourrez découvrir sur le site de notre galerie, le documentaire de 26 minutes qui lui est consacré, Luc Thorens, entre noir et blanc, réalisé par Valère Trocquenet et sélectionné au MIFAC en 2016.
-De la patte de lapin au tir-ligne à cheveux, du plus grossier au plus fin
-Le stylo bille, la plume et l’encre de chine parce qu’ils ne laissent que très peu de place pour le repentir
-Le feutre « posca » parce qu’il permet les rehauts voire les recouvrements
-Le diffuseur à bouche parce qu’il est l’aéro-graphe du pauvre
-La gomme à masquer et autres caches parce qu’ils introduisent le facteur hasard…
-Le papier carbone
-Le papier calque
« Le levain est une impérieuse nécessité de dessiner, peindre pour déclarer ma flamme et monter des barricades contre la frustration, comme seule réponse à cette injonction de notre époque à n’être que consommateur ! »